J'étais surexcité à l'idée de pouvoir à nouveau poser les pieds à Hawaii. Ca faisait maintenant cinq mois que j'avais pris cet avion dans le sens inverse pour aller sur mon île. Ma mère était tombé malade et je ne pouvais absolument pas la laisser comme ça malgré tout ce qu'il s'était passé. Alors j'avais pris mon courage à deux mains, laissé mes peurs de cotés - notamment celle de retrouver Owen - et j'avais débarqué sans prévenir personne. Si au début c'était compliqué, j'avais vite pris les choses en mains, prouvant à tout le monde que je n'étais plus une enfant et que je pouvais prendre mes propres décisions. Elles avaient d'ailleurs toutes été bien accueillies et j'avais enfin pu divorcé. Maintenant que ma mère allait mieux et que je n'étais plus obligée de me cacher, j'avais pris la décision de revenir à Hawaii que je considérais aujourd'hui comme ma maison. Je devais bien avouer que ma vie de Sixtine Williams m'avait affreusement manqué. Etre loin des journalistes, des obligations, de la vie de princesse et surtout mes amis. Ils m'avaient manqués, particulièrement Max. Je n'avais pas arrêter de penser à lui et je lui avais écrit à chaque fois que j'en avais eu l'occasion. Je me posais beaucoup de questions sur ce que je ressentais pour Max mas je préférais ne rien dire pour le moment, je préférais laisser les choses se faire toute seule.
Ca faisait un petit moment que je n'avais pas écris à Max hormis pour lui dire que je rentrais et j'espérais qu'il ne m'en veuille pas pour ça. Une fois l'avion au sol, je passais la sécurité, et j'allais au niveau des bagages pour récupérer ma valise. Alors que je tirais ma valise et que je m'apprêtais à envoyer un message au brun pour lui dire que j'étais bien sur le sol d'Hawaii, j'aperçu dans la foule une pancarte avec mon nom et Max au bout de cette dernière. Je m'approchais de lui en souriant avant de le serrer contre moi, contente de le retrouver : " Je suis si contente de te revoir! Tu m'a manqué!" J'attrapais tous les cadeaux qu'il me donnait et je ne pouvais m'empêcher de rougir : " Merci beaucoup Max! Je ne m'attendais pas à ça, tu n'aurais pas du, c'est beaucoup trop" J'approchais mon visage des fleurs pour les sentir et je finissais par me pencher vers Max pour lui embrasser la joue même si j'étais gênée : " Je t'ai ramené un petit quelque chose de mon île, mais c'est dans la valise". Passer du temps avec Max m'avait énormément manqué et je comptais bien rattraper tout ce temps loin d'Hawaii : " Alors comment est-ce que tu vas? Merci pour ta surprise, ça me fait très plaisir"

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Même si j’avais eu beaucoup de chose à pensé sur mon île, je n’avais jamais oublié Max et j’avais même hâte de le revoir. Je savais qu’il ne pouvait pas venir et je ne lui en voulait pas pour ça bien au contraire même si j’espérais qu’un jour je puisse l’emmener sur mon île et lui faire découvrir d’où je viens. Je l’avais de suite remarqué à l’aéroport et depuis que j’avais posé les yeux sur lui, mon sourire ne quittait pas mon visage. Je ne pouvais m’empêcher de rougir quand il me disait que je lui avais manquée aussi. Le temps avait été long sans se voir mais c’était maintenant révolu, et même si je devais retourner de temps en autre sur mon île, ce ne serait jamais aussi longtemps ni même avec la boule au ventre. Tout avait été réglée et je rentrais enfin divorcée, avec mes soucis envolés. Après l’avoir relâché, je le suivais pour attendre de récupérer mes bagages et je tournais le regard vers lui en souriant : « ça me fait plaisir aussi, et puis ce n’est pas grand chose tu sais » Sa soeur? Oh mon dieu c’était officiel je commençais à stresser. J’adorais rencontrer de nouvelles personnes mais quand il s’agissait de Max c’était différent. Pas que je ne voulais pas voir sa soeur mais la peur de ne pas être appréciée. J’essayais de ne pas y penser et je récupérais mes bagages avant de sourire : « Ça va, j’avais hâte de rentrer ici… C’est bête mais la vie de Sixtine me manquait » Je secouais la tête avant de le suivre pour sortir de l’aéroport : «  C’est bizarre dit comme ça, mais les journalistes, les conférences, les réceptions, les décisions… Ma vie ici est plus calme et puis tu es là… » Je ne pouvais m’empêcher de rougir et je changeais aussitôt de conversation : «  qu’est ce qu’il s’est passé ici en mon absence? Je veux tout savoir! »

   

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